Canada Goose et la FDNY Foundation

Les New-Yorkais les plus courageux

C’est avec une grande fierté que nous nous sommes associés à la FDNY Foundation, la fondation des pompiers de New York, pour créer The Bravest Coat en hommage à l’esprit et à la force inébranlable de ces femmes et de ces hommes qui portent l’uniforme. À cette occasion, trois des dix mille pompiers du FDNY racontent leur histoire et partagent leur vision personnelle des communautés qu’ils protègent ainsi que du chemin à parcourir pour servir sous l’étendard de la bravoure.

La communauté, c’est la solidarité

Jackie Martinez

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Pour Jackie Martinez, les pompes pour femmes, ça n’existe pas. « Il y a les pompes et des variations de pompes. Le fait d’être une femme n’a rien à voir là-dedans. » D’ici à deux ans, elle aimerait voir 200 femmes œuvrant à ses côtés au sein des rangs majoritairement masculins du FDNY.

Jackie, qui est née et a grandi à New York, consacre ses jours de congé à former des recrues féminines à travers la ville. Elle simule des interventions dans des gratte-ciel sur les marches du parc, traîne du matériel dans les rues de South Jamaica et fait tout son possible pour que ces femmes soient prêtes, aussi bien mentalement que physiquement, à passer l’ultime test de la Fire Academy.

Je sors de l’ombre afin que les femmes puissent s’identifier et aspirent à faire ce métier.

Le jour où elle a vu l’affiche de recrutement de la FDNY, sa vie a changé pour toujours, elle s’en souvient très bien. L’affiche montrait trois femmes, assorties du message « Join New York’s Bravest » (Rejoignez les New-yorkaises les plus courageuses). Avant ce jour, Jackie n’avait jamais vu de femme pompier et il ne lui était jamais venu à l’idée d’en devenir une. Sa réussite, elle l’attribue à sa défunte mère qui la poussait à se surpasser. Lorsqu’elle a rejoint la FDNY en 2006, elle s’est vu attribuer le numéro 29, au titre de 29ème femme pompier sur 10 500 hommes. « Quand on y pense, ça fait moins de 1 %. » Jackie peut témoigner du pouvoir des campagnes de sensibilisation du grand public mais elle sait qu’il reste encore beaucoup à faire. « Je sors de l’ombre afin que les femmes puissent s’identifier et aspirent à faire ce métier. »

Card image NOTE DE LA RÉDACTION

Son empathie naturelle l’a amenée à retourner à l’école, en tant que tutrice pour les lycéens cette fois-ci. Équipée de sa tenue de pompier et brûlant d’aider les autres, elle sort de sa caserne pour aller dans les quartiers et encourager les jeunes femmes à rejoindre les rangs du FDNY, pompe après pompe. Aujourd’hui, Jackie Martinez est le numéro 29 sur 68 femmes, un nombre qui continue de grandir. « Je ne dis pas que ce métier est à la portée de tous. Ce que je fais est très dangereux. Mais si vous êtes volontaire et aspirez à aider votre communauté, vous pourrez y arriver. »

Merrick Blvd Magic

La communauté, c’est la famille

Joe Tarantini

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Joe Tarantini ne s’arrête jamais. Il est pompier 24h/24, 7j/7. Il relève tous les défis avec loyauté, confiance et empathie, des valeurs fondamentales dans sa vie quotidienne et sa carrière. « Pour être franc, je ne sais pas ce que je serais devenu sans la brigade des sapeurs-pompiers. Elle a fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. »

D’aussi loin qu’il se souvienne, Joe a toujours voulu faire partie de la FDNY. Enfant déjà, il jouait avec des camions de pompiers et c’est un pompier vu un jour au supermarché qui l’aurait fortement inspiré. Le jour où il a enfilé son uniforme pour la première fois, il ne voulait plus l’enlever. Vingt-trois ans plus tard, il affirme qu’il ne voudrait être pompier nulle part ailleurs qu’à New York. « C’est la plus importante brigade au monde, une brigade ancrée dans l’histoire et la tradition. »

Parfois, il ne faut pas grand-chose pour changer la vie d’autrui.

Il travaille à Corona, un quartier dynamique du Queens où vit une vaste communauté hispanique. En tant que fils d’immigrés italiens, Joe voit sa famille à travers les habitants de Corona. « Ça n’a pas été facile quand mes parents sont arrivés ici. Ils ne parlaient pas la langue. Mais ils ont travaillé dur. Les habitants de ce quartier sont vraiment une incroyable source d’inspiration. »

Joe a risqué sa vie bien des fois au cours de sa longue carrière. Il était présent lors des évènements du 11 septembre. En 2005, il représentait le FDNY à La Nouvelle-Orléans, en soutien aux communautés dévastées par l’ouragan Katrina. « Je veux simplement aider les gens. Parfois, il ne faut pas grand-chose pour changer la vie d’autrui. » Quel que soit le scénario, Joe apporte une contribution qui, à ses yeux, est toujours personnelle. « Les gens nous regardent comme si nous étions des superhéros. Alors que nous sommes des humains. Nous commettons des erreurs. Nous souffrons. »

Editor Note - Joe NOTE DE LA RÉDACTION

Joe s’est senti incroyablement fier le jour où son fils a enfilé son propre uniforme du FDNY en 2016. Même si considérer le métier de pompier en tant que père est un nouveau défi pour lui, il n’en connaît que trop bien les risques et comme tout parent, il craint pour la sécurité de son fils. Cependant, il sait aussi combien servir la communauté est gratifiant. « Les pompiers s’équipent et se ruent dans un bâtiment sans savoir qui est là, au-delà du mur de flammes. Ils y courent, au péril de leur vie. C’est un acte d’humanité remarquable. »

Corona Tigers

La communauté, c’est l’appartenance

Allen Maikels

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Allen Maikels avait quinze ans le 11 septembre 2001. Son enfance, il l’a passée à 250 kilomètres au nord de New York et il se rappelle les voyages en famille à Manhattan pour voir les illuminations de Noël. Depuis toujours, il se sentait attiré par l’énergie de New York sans pour autant être convaincu d’arriver à devenir un jour un vrai New-yorkais. Tout a changé lors des évènements du 11 septembre 2001. Ce jour-là, il a su avec certitude ce qu’il voulait faire de sa vie et il s’est lancé dans l’aventure.

L’idée d’aider les gens a toujours intéressé Allen. Il travaillait comme secouriste avant d’intégrer la Fire Academy. Du début à la fin de sa formation, il n’a cessé de lutter contre ses doutes d’y arriver. Dans les moments de faiblesse, Allen retrouvait du courage en songeant à la bravoure de ces hommes et de ces femmes qui étaient passés par là avant lui, à ces personnes ordinaires qui réalisaient l’extraordinaire pour servir leur communauté. C’était là sa source d’inspiration et c’est grâce à cela qu’il a persévéré.

Il s’agit de faire ce qu’il faut. Quelle que soit la situation, nous faisons ce qu’il faut. C’est notre boulot.

Cinq ans plus tard, le FDNY est comme une seconde famille pour lui. Sa caserne se trouve à Hell’s Kitchen, un quartier du centre-ville proche du Lincoln Tunnel et de la Port Authority de New York et du New Jersey, deux artères capitales pour des millions de voyageurs chaque jour. L’urgence n’est jamais loin. Et face aux épreuves, il s’en remet à la solidarité des pompiers, hommes et femmes, de la ville de New York. « Nous faisons automatiquement partie du même club. Il y a de la confiance et du respect entre nous, même sans se connaître. C’est comme une seconde famille. »

NOTE DE LA RÉDACTION

Allen a la conviction que la prévention est le premier rempart de protection et nous rappelle le rôle que nous pouvons tous jouer pour sauver des vies grâce aux efforts de sa caserne et de la FDNY Foundation. « Si des personnes sont capables de procéder à une RCP (réanimation cardio-pulmonaire) avant l’arrivée des pompiers ou des secouristes, c’est extraordinaire. » Il protège sa communauté avant tout, à l’instar des héros qui l’ont précédé. Et quand l’alarme se déclenche, il est prêt à agir. « Il s’agit de faire ce qu’il faut. Quelle que soit la situation, nous faisons ce qu’il faut. C’est notre boulot. »

Pride of Hell's Kitchen